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J'ÉTAIS PARTI·E, PARDON
(DANS UN AUTRE UNIVERS)

Texte Théophile Dubus
Création 24/25 à destination du jeune public

Résumé 

 

Alors qu’elle participait à la création d’une pièce de théâtre, une classe de CM2 a disparude la surface de la terre, purement et simplement. On est en droit de se demander si cette disparition n’a pas un lien avec le thème du spectacle, à savoir : les voyages vers d’autres réalités. J’étais parti·e, pardon (dans un autre univers), ça parle d’univers parallèles et ça raconte l’histoire d’un collectif de théâtre qui ressemble étrangement au collectif Mind the Gap, collectif qui vient faire une résidence dans une classe de CM2 afin de créer un spectacle sur les univers parallèles. Sauf que, bien sûr, tout ne se passera pas comme prévu. Dans l’histoire, on croise les élèves de l’école Angela Davis, leur instit’ Jin, Madame Civier-Béchue (la directrice), des fausses bande-annonces, le musée de la Science et des Fictions, la figure super-héroïque Vyper-Human, des télécommandes inter-univer-selles, une mystérieuse entreprise avide de profit ... Et puis il y a Gab (ou Gaby). Gaby(ou Gab), c’est un·e enfant de neuf ans, persuadé·e de ne pas être dans le bon univers et qui, peu à peu, devient le personnage principal du spectacle. Gab·y se demande avec nous comment retrouver son univers de base (si tant est qu’il existe). A travers son histoire, c’est peut-être l’occasion de déplier le sentiment de malaise quand on ne se sent pas à sa place, cette envie d’être ailleurs (disons ce spleen) quand on ne sait pas où aller, et surtout de se demander quoi faire de ça.Nourrie d’un travail au long cours avec des enfants de Seine-St-Denis,J’étais parti·e, pardon (dans un autre univers)est une comédie qui mêle enquête, poésie pop, vertige et science-fiction. Dans un procédé de théâtre à vue où les interprètes se confondent avec leurs (nombreux) personnages, on voit la frontière entre le vrai et le faux commencer à se brouiller, pour mieux se demander : «comment est-ce qu’on pourrait changer le/de monde ?»

Quelques mots

 

Pour parler de J'étais parti·e, pardon (dans un autre univers), il faut parler du travail mené avec les élèves d'une classe de CM2 et d'une classe de 6ème, lors d'une résidence in situ au long cours à Rosny-sous-Bois. En partant de cette fameuse théorie des univers parallèles (omniprésente dans la culture pop contemporaine) et de ses implications vertigineuses, on voulait aborder la question du choix avec les élèves, parler des bifurcations dans la vie et voir ce qu'iels avaient à en dire.

 

Sauf que les résidences, quand elles se passent bien, elles ne se passent pas comme prévu. Lors d'un échange avec les élèves (c'était après avoir regardé Spiderman : into the spiderverse et avant une discussion à la médiathèque autour des mondes imaginaires - de Chihiro à Max et les Maximonstres), quelqu'un a demandé : "comment on sait que cet univers, c'est le vrai ?". Et puis juste après : "comment on sait qu'on est dans le bon univers ?". Du coup : vertige. Et ce sont devenues les questions principales de la résidence.

On a pris le temps d'essayer d'y répondre. On a nommé le paradoxe (qui est devenu un mot central). On a parlé de Descartes (un peu), du multiverse de Marvel (beaucoup), de Matrix, de Philip K. Dick (quand il dit "la réalité c'est ce qui ne disparaît pas quand on cesse d'y croire "), on a défini dystopie, utopie, uchronie ... Bref, on a cherché et réfléchi, mais les questions, elles restaient sans réponse (forcément).

 

Alors c'est un peu pour continuer de nous poser ces questions que Théophile a écrit J'étais parti·e, pardon (dans un autre univers), une pièce qu’on voulait véritablement tout public à partir de 8 ans, qui puisse laisser une grande place au jeu, à la jubilation et à des espaces d’interaction avec les spectateurices. Pour Mind the Gap, même si ça fait longtemps qu’iels y songent, créer un spectacle qui s’adresse à de jeunes personnes, c’est nouveau, excitant et cette pièce en est l’occasion rêvée. Pour Théophile, c’est loin d’être une première, parce que c’est une préoccupation qui traverse son travail d’écriture et de mise en scène depuis plusieurs années. 

Explorer la théorie des univers parallèles, qu’on soit adulte ou enfant, ça nous a tout de suite paru être une formidable entrée vers un théâtre de liberté, d’imagination et d’émancipation. Pas juste comme une échappatoire au “réel” qu’on vit tous·tes au quotidien, et qu’on aimerait parfois pouvoir changer en appuyant sur un bouton de télécommande, mais comme un outil pour reconsidérer notre monde, si celui-ci coexistait avec une multitude d’autres. Comme un jeu des milles différences, infimes ou gigantesques où, de bifurcation en bifurcation on se retrouve confronté·e·s à leurs implications intimes et/ou politiques.


 

Théophile Dubus & le Collectif Mind The Gap

DISTRIBUTION


Texte : Théophile Dubus

Mise en scène : Coline Pilet, Solenn Louër, Thomas Cabel, Anthony Lozano et Julia de Reyke

Interprétation (trois interprètes en alternance) : Thomas Cabel, Julia de Reyke, Nama Keita, Solenn Louër, Anthony Lozano et Coline Pilet.

Administration/production : Anémone Production - Margot Guillerm & Adèle Tourte

Création lumière et régie : Manon Poirier 

Scénographie/costumes : Valentine Lê 

 

MENTIONS

 

PRODUCTION : Collectif Mind the Gap

COPRODUCTIONS :  Sept théâtres partenaires du Département de la Seine-Saint-Denis : Théâtre des Bergeries (Noisy-le-Sec), Théâtre et Cinéma Georges Simenon (Rosny- sous-Bois), du Théâtre et Cinéma Jacques Prévert (Aulnay-sous-Bois), Espace 1789 (Saint-Ouen),  Théâtre au Fil de l’Eau (Pantin), Houdremont Centre culturel (La Courneuve), Maison du Théâtre et de la Danse (Épinay-sur-Seine),  avec la participation artistique du Jeune théâtre national.

 

CE PROJET A REÇU LE SOUTIEN DE : Le Département de la Seine-Saint-Denis - dans le cadre du dispositif Écritures et création théâtrales jeunesse.

 

J’étais parti.e, pardon (dans un autre univers) est le fruit d’une commande du Théâtre des Bergeries à Noisy-le-Sec, du Théâtre et Cinéma Georges Simenon à Rosny-sous-Bois, du Théâtre et Cinéma Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois, de l’Espace 1789 de Saint-Ouen, du Théâtre au Fil de l’Eau de Pantin, d’Houdremont Centre culturel La Courneuve, de la Maison du Théâtre et de la Danse d’Épinay-sur-Seine et du Département de la Seine-Saint-Denis. 


J’étais parti.e, pardon (dans un autre univers) est lauréat de l’Aide à la Création d’ARTCENA.

Ce spectacle a été créé le 6 Mars 2025 à la Maison du Théâtre et de la Danse, à Epinay-sur-Seine.

Le Collectif Mind The Gap est accompagné par le réseau Puissance Quatre - réseau interrégional pour la jeune création théâtrale - La Loge (Paris), TU-Nantes, Théâtre Olympique-Centre dramatique national de Tours, Théâtre Sorano (Toulouse), Théâtre Joliette (Marseille), Les Célestins Théâtre de Lyon, Le Quai CDN Angers Pays de La Loire, La Maison des Métallos (Paris) et le Théâtre 13 (Paris).

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